Hello la blogo!
Ma réorientation a été LE sujet brulant dont je voulais vous parler depuis un bon petit moment. Enclenchée l'année dernière (à peu près au mois de janvier/février), il a fallu m'armer de patience pour voir mon petit projet fleurir et se concrétiser afin de pouvoir l'évoquer ici. Je vous mets tout de même en garde, le projet est en route mais en est encore au stade de prémices et ne fait figure que de témoignage, pas de vérité absolue, et à ce titre n'engage que moi. Ça risque d'être un peu long mais je vais essayer de faire court, j'espère que vous serez toujours là à la fin de mon récit ! (sinon, merci quand même d'avoir essayé de me lire!). Voici donc comment je me suis réorientée après un master en droit.
Mon parcours en 2-3 mots (ou presque).
Comme l'indique le titre, j'ai fait du droit pendant 5 ans (même si la dernière année ne compte pas vraiment) et je cherche aujourd'hui à me réorienter pour donner vie à mon grand rêve: travailler dans la mode.
Après un bac ES mention B et un échec au concours d'entrée des IEPs, je m'inscris en fac de droit sans grande conviction -"parce que ça mène à tout"- et commence à suivre des cours abstraits et particulièrement rébarbatifs. Je bouffe du droit pendant trois ans et valide ma licence tant bien que mal jusqu'à la libération : mon année d'Erasmus à Stockholm. Là-bas, tout change : le rythme est soutenu mais totalement différent. J'étudie le droit international en master 1 et pour une fois, les études ne se résument pas à passer des heures en cours et accumuler un savoir qui ne me servira que pour les examens. Ici, il y a beaucoup de travail de recherche et de réflexion, en groupe ou personnel, et beaucoup moins d'heures de cours et franchement, je revis.
Après un bac ES mention B et un échec au concours d'entrée des IEPs, je m'inscris en fac de droit sans grande conviction -"parce que ça mène à tout"- et commence à suivre des cours abstraits et particulièrement rébarbatifs. Je bouffe du droit pendant trois ans et valide ma licence tant bien que mal jusqu'à la libération : mon année d'Erasmus à Stockholm. Là-bas, tout change : le rythme est soutenu mais totalement différent. J'étudie le droit international en master 1 et pour une fois, les études ne se résument pas à passer des heures en cours et accumuler un savoir qui ne me servira que pour les examens. Ici, il y a beaucoup de travail de recherche et de réflexion, en groupe ou personnel, et beaucoup moins d'heures de cours et franchement, je revis.
Malheureusement, puisque toutes les bonnes choses ont une fin, après cette année merveilleuse, je suis de retour en France et me retrouve face à une réalité dont on parle peu : je ne suis admise dans aucun des huit masters 2 auxquels j'ai postulé. Je me lance donc dans un second master 1, bien que j'aie validé mon année à Stockholm. Je travaille d'arrache-pied mais je déteste ce que je fais et c'en est trop. Je décide enfin de m'écouter et d'essayer de trouver une porte de sortie.
Qu'est-ce qui m'a freinée ? Et... qu'est-ce qui m'a décidée ?
Cela faisait des années que je n'aimais pas ce que je faisais et que le simple fait d'aller en cours (qui plus est dans des amphis bondés et impersonnels) revenait à une torture quotidienne. Mon année Erasmus m'a permis de me rendre compte, même si je m'en doutais depuis longtemps, que j'ai besoin de créativité dans ma vie de tous les jours. Or, en droit, c'est difficile à trouver. Certains y arrivent mais j'ai eu beau chercher et essayer, mon imagination restait tristement cloisonnée entre les pages de mon code civil.
Alors vouloir être créative au quotidien, c'est bien beau, mais à ce stade-là, alors que j'avais un bac +4 en poche et des années de dure labeur derrière moi, la question s'est réellement posée : est-ce vraiment raisonnable d'abandonner maintenant ? La réponse pour moi était évidente et c'était non. Certaines personnes arrivent à recommencer à zéro et font fi de leur passé pour mieux rebondir. Pour moi, repartir à zéro était tout simplement inenvisageable.
Je me suis donc mise à chercher des moyens d'intégrer un peu de "fantaisie" à mon parcours juridique pour atterrir dans l'industrie dans l'industrie de la mode sur le long terme. J'en parle à beaucoup de gens autour de moi, qui me soutiennent, mais n'ont pas vraiment la solution miracle. Alors, je prends mon courage à deux mains et prends rendez-vous avec une des conseillères en orientation de la fac. Nous sommes en février 2014 et je ne vous cache pas que j'ai un peu la frousse d'aller voir cette inconnue et lui avouer qu'en fait le droit, même après quatre ans et demi, c'est pas trop, trop mon truc et qu'en réalité, moi, ce qui me branche pas mal, c'est la mode. Toujours cette même peur d'avoir l'air futile....
Bref. Avant d'aller voir la gentille madame, je me renseigne beaucoup et vois qu'il y a des formations (master 1 ou 2) pouvant totalement s'adapter à mon "profil", notamment en management, et pouvant me permettre sur le long terme de travailler dans la mode et d'enfin allier créativité et intellectuel au quotidien.
Le rendez-vous avec la conseillère se passe étonnamment bien et à aucun moment je ne me sens jugée. Elle me dit que mon parcours tient la route et qu'à m'écouter, on comprend pourquoi je souhaite me réorienter ou du moins, "compléter ma formation". A m'écouter, on me comprend, oui, mais à lire mon CV, pas vraiment. C'est ici que ça coince, me dit la madame de l'orientation. Il faut que mon CV reflète mon envie d'aller vers ces métiers plus créatifs -malgré ma formation juridique- pour que mon profil intéresse les directeurs de master 2 auxquels je veux postuler. Elle me conseille donc d'obtenir un ou deux stages de moins de deux mois dans un domaine qui m'attire.
Je me suis donc mise à chercher des moyens d'intégrer un peu de "fantaisie" à mon parcours juridique pour atterrir dans l'industrie dans l'industrie de la mode sur le long terme. J'en parle à beaucoup de gens autour de moi, qui me soutiennent, mais n'ont pas vraiment la solution miracle. Alors, je prends mon courage à deux mains et prends rendez-vous avec une des conseillères en orientation de la fac. Nous sommes en février 2014 et je ne vous cache pas que j'ai un peu la frousse d'aller voir cette inconnue et lui avouer qu'en fait le droit, même après quatre ans et demi, c'est pas trop, trop mon truc et qu'en réalité, moi, ce qui me branche pas mal, c'est la mode. Toujours cette même peur d'avoir l'air futile....
Bref. Avant d'aller voir la gentille madame, je me renseigne beaucoup et vois qu'il y a des formations (master 1 ou 2) pouvant totalement s'adapter à mon "profil", notamment en management, et pouvant me permettre sur le long terme de travailler dans la mode et d'enfin allier créativité et intellectuel au quotidien.
Le rendez-vous avec la conseillère se passe étonnamment bien et à aucun moment je ne me sens jugée. Elle me dit que mon parcours tient la route et qu'à m'écouter, on comprend pourquoi je souhaite me réorienter ou du moins, "compléter ma formation". A m'écouter, on me comprend, oui, mais à lire mon CV, pas vraiment. C'est ici que ça coince, me dit la madame de l'orientation. Il faut que mon CV reflète mon envie d'aller vers ces métiers plus créatifs -malgré ma formation juridique- pour que mon profil intéresse les directeurs de master 2 auxquels je veux postuler. Elle me conseille donc d'obtenir un ou deux stages de moins de deux mois dans un domaine qui m'attire.
Tout ça veut dire trouver un stage dans la mode, donc... Autant dire le parcours du combattant! Surtout avec mon profil... Mais je reconnais volontiers qu'elle marque un point: pour avoir l'air crédible, j'ai besoin d'un minimum d'expérience.
Suite à notre rendez-vous, j'enclenche donc les recherches et finis par trouver un stage d'un mois en communication et marketing à Paris (je vous passerai les détails des barrières administratives énormes auxquelles je me suis heurtée afin d'effectuer ce stage).
En parallèle de mon stage, je commence à postuler à des masters 2 en management et me prépare à passer plusieurs concours (Tage mage, SIM, TOEIC...). Tout ce que j'apprends à cette occasion est assez différent de ce que j'ai pu connaitre en droit mais le défi me plait et me motive.
Suite à notre rendez-vous, j'enclenche donc les recherches et finis par trouver un stage d'un mois en communication et marketing à Paris (je vous passerai les détails des barrières administratives énormes auxquelles je me suis heurtée afin d'effectuer ce stage).
En parallèle de mon stage, je commence à postuler à des masters 2 en management et me prépare à passer plusieurs concours (Tage mage, SIM, TOEIC...). Tout ce que j'apprends à cette occasion est assez différent de ce que j'ai pu connaitre en droit mais le défi me plait et me motive.
Aujourd'hui, mes chances de réussite....
Après mon stage à Paris et mes candidatures en master 2, j'obtiens finalement deux réponses positives et honnêtement, cela parait peu, mais cela dépasse déjà toutes mes espérances! Aujourd'hui, je suis donc en master 2 de management général et en plein processus de réorientation. Les cours me plaisent et me parlent, je me sens moins cloisonnée qu'en droit et je suis vraiment heureuse de mon choix.
Comme je vous le disais en préambule, je n'en suis qu'à la première étape de ma réorientation, le plus dur reste à faire et j'en suis parfaitement consciente. Il me faut évidemment valider cette année de master 2 et surtout, obtenir un stage de fin d'année. Pour être honnête, c'est l'étape qui m'inquiète le plus.
Pour la suite, j'ai l'intention de postuler à un second master 2 l'an prochain ou même à un MBA afin de réellement me spécialiser en management de la mode et apprendre les bases de l'industrie car j'en ai vraiment envie. Je n'avais jamais envisagé de faire un parcours universitaire si long mais la motivation étant là, je préfère me donner toutes les chances de réussite.
Pour plus tard, je ne me vois absolument pas devenir styliste ou modéliste, même si ce sont les premiers métiers auxquels on pense quand on parle de "travailler dans la mode". En réalité, plusieurs métiers m'intéressent et correspondent bien à mon profil (l'industrie de la mode est très vaste). C'est donc plutôt vers des fonctions de "dirigeant" ou de "tête pensante" que je me dirige.
Après mon stage à Paris et mes candidatures en master 2, j'obtiens finalement deux réponses positives et honnêtement, cela parait peu, mais cela dépasse déjà toutes mes espérances! Aujourd'hui, je suis donc en master 2 de management général et en plein processus de réorientation. Les cours me plaisent et me parlent, je me sens moins cloisonnée qu'en droit et je suis vraiment heureuse de mon choix.
Comme je vous le disais en préambule, je n'en suis qu'à la première étape de ma réorientation, le plus dur reste à faire et j'en suis parfaitement consciente. Il me faut évidemment valider cette année de master 2 et surtout, obtenir un stage de fin d'année. Pour être honnête, c'est l'étape qui m'inquiète le plus.
Pour la suite, j'ai l'intention de postuler à un second master 2 l'an prochain ou même à un MBA afin de réellement me spécialiser en management de la mode et apprendre les bases de l'industrie car j'en ai vraiment envie. Je n'avais jamais envisagé de faire un parcours universitaire si long mais la motivation étant là, je préfère me donner toutes les chances de réussite.
Pour plus tard, je ne me vois absolument pas devenir styliste ou modéliste, même si ce sont les premiers métiers auxquels on pense quand on parle de "travailler dans la mode". En réalité, plusieurs métiers m'intéressent et correspondent bien à mon profil (l'industrie de la mode est très vaste). C'est donc plutôt vers des fonctions de "dirigeant" ou de "tête pensante" que je me dirige.
Et vous ?
Peut-être vous êtes vous retrouvés dans une situation similaire, alors sachez (si vous avez besoin de petits conseils) que rien n'est figé. Notre génération a cette chance (même si c'est encore difficilement accepté socialement) de pouvoir changer d'orientation comme de chemise (j'exagère à peine). La première étape est de cerner votre besoin. Par exemple, certains de mes amis juristes n'ont pas spécialement apprécié leurs années de licence ou leur année de master 1 mais se sont révélés passionnés et engagés en master 2 ou même avec leur premier job/stage. Peut-être avez-vous besoin de plus de concret et de pratique ? Ou au contraire de plus de réflexion ?
Si vraiment, la perspective de continuer dans votre filière vous fait vomir alors, cherchez à élargir vos horizons. Non pas forcément en passant du droit à la couture ou de la médecine à l'anthropologie (même si rien n'est impossible) mais plutôt en cherchant à compléter votre bagage intellectuel par une double compétence. Le but étant que cette double compétence, sans forcément nier votre formation actuelle, vous apporte ce qu'il vous manque actuellement. Pour moi, c'était la créativité et l'entrepreneuriat, pour vous, cela peut être totalement différent. Je pense qu'une des choses les plus importantes (et les plus difficiles quand on n'a pas forcément le réseau qui va avec...) est de faire des stages. Les stages restent un excellent indicateur afin de s'orienter et savoir ce qui nous plait ou pourrait nous plaire, ou au contraire savoir ce que l'on déteste.
Si vraiment, la perspective de continuer dans votre filière vous fait vomir alors, cherchez à élargir vos horizons. Non pas forcément en passant du droit à la couture ou de la médecine à l'anthropologie (même si rien n'est impossible) mais plutôt en cherchant à compléter votre bagage intellectuel par une double compétence. Le but étant que cette double compétence, sans forcément nier votre formation actuelle, vous apporte ce qu'il vous manque actuellement. Pour moi, c'était la créativité et l'entrepreneuriat, pour vous, cela peut être totalement différent. Je pense qu'une des choses les plus importantes (et les plus difficiles quand on n'a pas forcément le réseau qui va avec...) est de faire des stages. Les stages restent un excellent indicateur afin de s'orienter et savoir ce qui nous plait ou pourrait nous plaire, ou au contraire savoir ce que l'on déteste.
Et puis, personnellement, je me suis posée cette question : est-ce que ça en vaut la peine ? Est-ce que ça vaut la peine de prendre un risque, de tout recommencer, de se lancer dans le vide et se faire confiance ? Pour certains, la réponse sera "non pas vraiment" ou "oui, peut-être" ou encore "oui, absolument".
Pour moi (et ce n'est que moi) cela valait la peine à 100%.
Pour moi (et ce n'est que moi) cela valait la peine à 100%.
Tentez votre chance.
J'espère que ce récit vous aura plu jusqu'au bout !
je dis Bravo ma belle! Perso j'aimerai vraiment travailler dans la mode mais mes études (bien moins intéressante que les tiennes) m'on menées là ou je suis actuellement mais ou je ne me sens plus à ma place. Mais avec 2 enfants impossible de quitter mon travail pour reprendre des études quelles quelles soit!
RépondreSupprimerbravo encore une fois
aurore
concours sur le blog : http://www.passionnanteetpassionnee.com/2014/10/oasap-giveaway-sweater.html
La vie de famille est un frein que je ne connais pas mais c'est un frein qu'on ne peut pas ignorer en effet... Après, la réorientation est toujours possible mais clairement beaucoup plus problématique. Il y a aussi des gens qui arrivent à changer de métier/branche même après une longue carrière dans un domaine. Pour ça, je n'ai pas vraiment de conseils ni de référence mais ça se fait.
SupprimerMerci pour ton commentaire et tes encouragements <3
Bel article, parfaitement rédigé. A peu de choses près, je pourrais croire que c'est de mon parcours dont on parle.
RépondreSupprimerJe suis fière de toi, ce renouveau est amplement mérité.
Profites-en bien.
With love, <3
Merci ma biche <3
SupprimerC'est qu'on est chanceuse d'avoir pu faire ça (et on est plutôt badass d'avoir eu le courage de se lancer!) il faut en profiter!
Coucou ma belle, je me reconnais tout à fait dans ton parcours.
RépondreSupprimerJ'ai également fait 5 années de droit et ce n'est réellement qu'au sein de mon master 2 que je me suis épanouie. J'ai toujours aimé le droit pénal avec un peu de droit civil mais pour toutes les autres matières, je n'étais vraiment pas intéressée ce qui est plutôt léger pour valider les acquis...
Je travaille actuellement dans le domaine le plus en relation avec mon master 2 donc cela me plaît beaucoup mais il est vrai qu'au final la fac c'est complètement de l'abstrait et que tout reste à faire une fois sur le terrain !
Je te souhaite plein de bonnes choses pour ton projet ma belle en espérant qu'il se réalisera selon tes désirs.
J'espère que tu vas bien ?
Bisous ma jolie et je te souhaite un bon début de semaine :)
C'est vrai que le master 2 est épanouissant pour beaucoup de gens et c'est cool de voir ses amis enfin aimer ce qu'ils font! Pour ma part, je sentais que le master 2 ne règlerai rien, que même après (en admettant que j'aie été admise quelque part) j'aurais eu cette frustration en moi :)
SupprimerBonne semaine et merci pour tes comms <3
Bises, Eli
Quelle belle expérience tu as de quoi être fière de toi d'être toujours allé de l'avant, je te souhaite bonne chance dans cette nouvelle aventure!
RépondreSupprimerMerci beaucoup pour ton message, ça me touche <3
SupprimerBises, Eli
Je t'encourage vivement à suivre cette idée, je te sens tout à fait capable d'atteindre ce but. Et je te donne raison, il faut faire ce dont on a envie surtout si on a l'occasion de le faire. Et dis toi bien que rien n'est jamais perdu, au contraire, ton savoir sera toujours un plus par rapport à d'autres. Bises.
RépondreSupprimerJe t'encourage à obtenir ton M2, j'ai fait un master en management international et je suis chargée de com dans le Public rien à voir lol.
RépondreSupprimerVoilà une réflexion intéressante et tu as intelligemment réussi une réorientation ! Pour moi, je suis prof depuis 8 ans, je suis un peu lassée et j'ai envie d'un horizon plus créatif, plus dans l'écriture aussi. Pour l'instant, j'arrive à trouver à peu près un équilibre grâce à mon blog qui me permet de faire ce que mon travail ne m'offre pas.
RépondreSupprimerEstelle
lamodeestunjeu.fr
Les filles, merci beaucoup pour vos commentaires et vos encouragements <3
SupprimerJe vous tiendrai au courant de l'avancée de mon projet, en espérant que tout ira pour moi... :)
Bises, Eli
Ô combien je te comprends. Merci mille fois pour ce bel article, qui doit en rassurer plus d'un ! Je suis exactement dans la même situation que toi (BAC ES mention B, concours IEP raté, études de droit rébarbatives...). Même si je suis dans un bon M2 de droit aujourd'hui, je souhaite arrêter de me mentir à moi-même : le droit, j'aime pas ça. Mais je me demande si ça vaut la peine de tout abandonner pour recommencer à zéro. Merci pour ton billet, le défi de la réorientation me fait moins peur maintenant. J'ai hâte de lire la suite de l'histoire.
RépondreSupprimerGwen
Hello Gwen !
SupprimerMrci pour ton commentaire, je suis ravi que mon article ait pu t'aider ne serait-ce qu'un tout petit peu !
Tu n'es pas obligée de tout recommencer à zéro (sauf si tu en as envie bien sûr) tu peux faire comme moi et postuler à un autre master 2 différent du droit ou même un master 1. En fait, on en entend peu parler mais beaucoup de gens font ça ! Même en étant issu du droit :) (pour preuve, deux autres de ms amies l'ont fait).
Je te souhaite bon courage et je te dis à bientôt =)
Bises, Eli
Tout d'abord bonjour good morning pretty :)
RépondreSupprimerJe suis tombée un peu par hasard sur ton article et je dois dire.. WOUAH!!! Je me reconnais totalement dans ce que tu dis. J'ai également fait du droit ( 6 ans pour être précise dont 2 redoublements). Je suis arrivée par hasard parce qu'on me disait " ça mène à tout". Cette année j'ai validé mon Master 1 de droit privé. Malheureusement (ou peut être heureusement) ^^' je n'ai obtenu que des refus de la part des Master 2 auxquels je postulais.
Entre temps, je me suis rendue compte que le droit, je n'en pouvais plus. A la base je suis quelqu'un d'ouverte, créative. Et comme tu l'as si bien dit , je me suis sentie cloisonnée dans ce domaine. Il n'y avait rien à imaginer, il fallait simplement appliquer des textes.
Aujourd'hui, je cherche une solution pour "sortir" du droit, et me réorienter vers des domaines comme la mode, les cosmétiques.
Je dois dire que ton article m'a redonné espoir car j'ignorais qu'on pouvait passer du droit au management.
Bonjour à toi :)
SupprimerLes gens parlent très peu de la réorientation au niveau master 1 ou 2 et pourtant elle existe bel et bien !
J'en parle ici avec mon expérience, mais une de mes amies a fait un master en journalisme après sa licence de droit public et une autre amie a fait comme moi en faisant du management après son master de droit. Soit don rassurée, il y a plein de gens dans cette situation qui finissent par très bien s'en sortir :) :)
Cible bien tes besoins, essaye de faire des stages dans la mesure du possible et tout roulera pour toi ! :)
(PS: je ne sais pas si cela existe dans ta fac mais dans la mienne il y avait la possibilité de faire des "stage de réorientation", essaye de te renseigner ;)
Bises, Eli
Hello ! Où en es-tu aujourd'hui?
RépondreSupprimerBonjour :)
SupprimerAujourd'hui je suis diplômée de mon master 2 en management, je viens de finir mon stage à Paris et recherche une nouvelle expérience professionnelle avant de postuler à une école de mode.
bonjour,
RépondreSupprimerc'était super de pouvoir te lire. Moi après cinq ans de droit (dont aussi un Erasmus en Suède awesome), j'ai décidé de reprendre ma vie en main et l'an pro, changement drastique d'orientation !
Merci pour cet article qui me donne de l'espoir... Je suis issue d'un master 2 de droit des affaires et le métier de juriste ne me passionne pas vraiment. Je pensais que j'allais me trouver une passion pour le droit en le pratiquant en entreprise, mais le métier n'est pas très stimulant intellectuellement parlant, sans compter que c'est la croix et la bannière pour trouver le moindre CDD... J'aurais voulu faire un métier plus orienté vers l'économie et le management, et les secteurs de la mode et des cosmétiques m'intéressent tout particulièrement. Je me permets de répondre à ce commentaire afin de savoir, sans indiscrétion, dans quel domaine t'es-tu réorientée ?
SupprimerBonjour,
SupprimerDésolée pour ma réponse tardive !
Je travaille pour une entreprise de prêt-à-porter française, dans le département suivi et analyse business. N'hésite pas à m'envoyer un mail si tu as plus de questions :)
A bientôt ! Eli
Bonjour !
RépondreSupprimerJe viens de tomber par miracle sur cet article qui m'a redonné le peu d'espoir que je pensais avoir perdu.
J'ai actuellement terminé mon master 2 de droit, je suis là, à l'heure où j'écris, en train de préparer le CRFPA alors qu'au fond ça fait depuis des années (fin L3) que le droit ne m'intéresse plus, mais étant une très bonne élève avec d'excellentes notes, j'essayais de me persuader que c'était ce que je voulais faire alors que... PAS-DU-TOUT.
Bref, tout ça pour dire que je pense que ton article va m'aider à lâcher le droit auquel je m'accroche désespérément car j'ai l'impression de n'avoir rien d'autre que ça.
Merci !
J'ai laissé un message il y a quelques heures en disant à quel point ton parcours était inspirant, et je voulais juste savoir si tu pouvais en dire un peu plus sur les "barrières administratives" que tu as rencontrées pour réaliser ton stage ?
RépondreSupprimerParce que si je comprend ton récit, tu étais en Master 1 quand tu as fait ton stage donc tu pouvais être normalement conventionnée non ? Quelle a été ta solution ?
Merci d'avance pour la réponse !
Bonjour à toi,
SupprimerExcuse-moi pour cette réponse tardive :)
J'ai effectivement eu une convention de stage qui a été validée par la faculté et le pôle d'orientation mais qui a par la suite été invalidée par la fac de droit car mon stage n'était pas en lien avec le droit. Il s'agissait bien d'une 'convention de réorientation' qui a été signée mais j'ai dû me battre pour que tout fonctionne finalement...
Si tu as plus de questions, n'hésite pas à me contacter par mail !
Bon courage pour ta future réorientation :)
A bientôt,
Eli
Bonjour,
RépondreSupprimerton parcours est vraiment inspirant, et étant exactement dans la même situation que toi, je me demandais si je pouvais avoir ton mail pour plusieurs questions si ça ne te déranges pas ?
A bientot.
Merci pour cet article qui me rassure sur le fait que je ne sois pas la seule à être perdue au niveau de l'orientation alors que je vais obtenir ma licence de droit, sans doute avec mention. tu m'as donnée le courage de parler de mon mal être et de mon envie d'ailleurs, moi qui fuyais la conseillère d'orientation, merci :)
RépondreSupprimer